La fin du développement durable (et de notre civilisation)
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                                                     4-3
 Transformation d'une énergie primaire en une énergie utile à     l'Homme.

Nous avons vu dans l’exposé précédent que seule une petite fraction de l’énergie primaire exploitée par l’Homme peut être récupérée pour satisfaire ses besoins énergétiques.

Ainsi chaque fois que nous transformons une énergie primaire en une énergie utile, exactement comme dans la "machine biosphérique" ou dans le système digestif d’un organisme biologique, tout ne peut pas être utilisé. Dans un organisme biologique, les pertes sont en grande partie dans ses excréments qui réalimenteront la chaîne alimentaire. Ce ne sont donc pas des pertes à proprement parlé. Le tout fait partie d'un cycle de transformation.

Dans les appareillages conçus par l’Homme, une partie de l’énergie primaire peut être transformée en énergie utile pour ses besoins mais par contre le reste sera pure perte pour son propre système complexe. Pire, cette énergie perdue se retrouve le plus souvent sous forme de chaleur mais aussi sous forme de matière et d’énergie indésirable, non seulement pour l’Homme mais aussi  pour toute la biosphère, en particulier pour la chaîne alimentaire dont l’Homme fait partie. On parle alors de pollution. Par exemple, pour une tonne de pétrole brut extraite des entrailles de la Terre, une partie est perdue lors de son extraction puis dans son transport vers le lieu de sa transformation  (usine pétrochimique). Il y a encore d'autres pertes jusqu'à l'obtention du carburant, puis de son  transport  jusqu'au consommateur et finalement dans le rendement des moteurs.

Dans le bilan du rapport énergie utile/énergie primaire, qui est en général très faible, nous devons inclure l’énergie qu’il faut investir pour prospecter les gisements de pétrole, faire les appareils de forage, transporter le pétrole jusqu’à la raffinerie qui inclut l’énergie pour faire les bateaux, les pipelines, les ports,  construire les raffineries et à nouveau transporter le produit fini jusqu’aux consommateurs, etc.. Toujours dans ce bilan, nous devrons tenir compte de la quantité de carburant qu’il faut pour le fonctionnement et la maintenance de toutes ces technologies. Pour être écologiquement correcte, il faudrait encore tenir compte de l'énergie nécessaire pour remettre en état ce que l'énergie perdue et l'énergie utile auront endommagé.

En conséquence la quantité d’énergie utile que nous pouvons obtenir d’un puits de pétrole, sera toujours nettement inférieure à la quantité d’énergie primaire contenue dans le pétrole brut extraite du puits. Il en va de même pour toutes les autres sources d’énergie. Nous illustrerons ce point dans l’exposé 4-4 en prenant l’exemple d’une éolienne.

Contrairement à ce qui se passe dans un système complexe biologique, une fraction importante de l’énergie primaire va devenir des nuisances et des pollutions soit directement pour sa partie perdue et indirectement pour sa partie utile. La figure 4-1 illustre les deux principales sortes de pollution engendrées par l’utilisation massive d’énergie utile exogène.

Photo
Figure 4-1
La pollution la plus décriée par les écologistes est la pollution directe provenant de la transformation d’une énergie primaire en une énergie utile. Par exemple, concernant les énergies fossiles, la pollution directe provient de la combustion, toujours incomplète, de ces matières. Elle sort des cheminées et des pots d’échappement. On la voit et on la sent. C’est ce type de pollution qui retient avant tout l’attention de nos sociétés car elle émet des particules fines et des gaz à effet de serre. On  attribue aux premières toutes sortes de maladies et aux deuxièmes les changements climatiques. Ce sont là les aspects les plus négatifs de cette pollution. Cependant d'un point de vue économique cette pollution est une aubaine. Elle représente le "fond de commerce principal" des écologistes. Elle nourrit de nombreux sujets de recherches pour les  technosciences qui vont ainsi relancer une industrie mondiale qui avait tendance à s’essouffler, créant du même coup de nombreux emplois pour le plus grand bonheur des États.
Les solutions proposées pour lutter contre la pollution directe issue des énergies fossiles ne font que déplacer le problème. Si l'emploi de pots catalytiques, d'isolants dans les maisons ou le remplacement de moteurs à combustion par des moteurs électriques  peuvent en effet diminuer cette pollution directe, elle augmentera les pollutions indirectes comme nous allons le voir rapidement maintenant.

En effet, outre la pollution directe, il existe une autre pollution moins visible, plus sournoise, que nous qualifions ici de pollution indirecte. Bien qu’elle soit nettement plus importante que la pollution directe, elle attire moins l’attention des écologistes et de l’ensemble de la société car elle fait partie intégrante de notre mode de vie et de ce qu’on appelle le progrès. Personne ou presque n’a intérêt à la diminuer, d’autant plus que ce type de pollution est commun à tous les types d’énergie primaire, que ce soit du fossile, du solaire, de l’éolienne, de la géothermie, de la biomasse ou autres. Elle prend au moins deux formes principales:

1°) Pollution indirecte due à la  production d’énergie utile.
Qu’elle que soit l’énergie primaire utilisée, sa transformation nécessite toujours des atteintes à l’environnement. Par exemple, l’énergie potentielle de gravitation d’un réservoir d’eau, transformée en électricité par  les barrages hydroélectriques (considérés par les écologistes comme une énergie « verte »),  provoquent  des changements plus ou moins importants dans le biotope de leurs bassins.

Il faut admettre que toute transformation  d’énergie primaire en énergie utile nécessite des travaux d’extraction de matières dans la croûte terrestre. Ces extractions concernent directement l’énergie primaire comme c’est le cas pour les énergies fossiles, ou les matières fissiles (comme l’uranium), mais dans tous les cas elles exigent des extractions  de matières premières tels le fer, cuivre,  manganèse, tungstène, vanadium, lithium, nickel, cobalt, argent, or, mercure, terres rares, ou  calcaire de sable et d’argile pour faire du ciment, etc..
Pour quelques grammes de matière utile recherchée, il faut déplacer des quantités considérables de matière non utile à l'Homme mais vitale pour tous les habitants du biotope concerné. Toutes les matières utiles à l'Homme serviront indirectement, et après moult transformations, en général très énergivores, à fabriquer les produits qui entrent dans la construction, l’exploitation et l’entretien des systèmes transformant l’énergie primaire en énergie utile.
A leurs tours, tous ces minerais doivent être déplacés du lieu d’extraction vers le lieu de transformation, puis vers les différentes industries chargées de construire les appareils ad ’hoc pour la transformation d’énergie primaire en énergie utile. Il faudra aussi se débarrasser d’énormes quantités de déchets miniers et industriels générés. Finalement il faudra déplacer les appareils de transformation d'énergie ou leurs composants sur leur lieu d’exploitation.
Tout ceci nécessite la construction :
-de véhicules lourds (camions, cargos, trains de marchandises)
-des voies de communications (routes, voies maritimes, chemin de fer, réseaux électriques),
-des lieux d’arrivée et de départ des minerais (parking, gare de triage, ports maritimes),
-des usines de transformations et de fabrications,
-des lieux de stockage des matières utiles, et des déchets
-construction d'habitats pour les travailleurs,etc.,
Toutes ces activités demandent un surplus d’extraction de minerais et donc une consommation supplémentaire d’énergie.
Ensuite il faut que les systèmes de production d’énergie utile atteignent leurs utilisateurs (récepteurs). Pour se faire, les énergies fossiles utilisent essentiellement de très gros navires, des pipe-lines, des trains ou camions citernes et des pompes à carburants. Pour les autres sources d’énergie le vecteur de transport le plus répandu est l’électricité qui nécessite toutes sortes de lignes en cuivre, de pylônes, de transformateurs et de système de contrôle de répartition d’énergie par la technologie des supergrids lesquelles nécessitent à leur tour de puissants ordinateurs très énergivores.

Pour faire tout cela il faut détruire des biotopes, des forêts, des terres arables, polluer des eaux et déplacer de force des populations humaines.

Ainsi, l’ensemble des pollutions indirectes issues de la simple transformation d’une énergie primaire  quelconque en une énergie utile contribue à perturber l’équilibre de notre biosphère en particulier le monde biologique et sa chaine alimentaire.

2°) Pollution indirecte due à l’utilisation de l’énergie utile.
Si la production d’énergie utile perturbe l’équilibre de la biosphère, son utilisation la perturbe encore plus. Elle est à la base de la spirale production-consommation-travail. Elle la perturbe par ses activités agricoles,  industrielles, touristiques, financières, guerrières, etc.. Elle la perturbe encore en construisant des mégapoles, en bétonnant des zones naturelles, en canalisant des rivières, en détruisant des forêts, des terres arables, des zones humides, etc., Tout ce qui est produit industriellement se retrouve tôt ou tard sous forme de déchets dans l’environnement parce que, Lavoisier l’avait déjà dit, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Mais quand il s’agit de produits industriels, cette transformation, même si il y a recyclage, se fait au détriment de l’environnement.
 
L'énergie utile permet de créer d’immenses zones de monocultures avec ses intrants, ses pesticides et herbicides aux dépens de zones naturelles, de la faune et de l'Homme. Elle sert encore à pomper l’eau douce de lacs, de rivières, de nappes phréatiques pour nos besoins domestiques et industriels, pour arroser nos cultures, pour refroidir les nombreux centres de données d’Internet ou même remplir nos piscines. Certains fleuves, comme le Colorado, n’arrivent même plus à la mer.

La liste des dégâts ne s’arrête pas là. Les flux d’énergies utiles perturbent aussi la biosphère en répandant des milliards de tonnes de produits chimiques et industriels indigestes pour la nature comme par exemple les plastiques, les métaux lourds, les PCB, les furanes, pour n’en citer que quelques-uns. Les flux d’énergies utiles permettent aussi le déplacement de milliards de personnes, d’animaux et de nourriture soit le long de millions de km de routes communales, départementales et d’autoroutes, soit à l’aide  d’énormes bateaux transportant annuellement des milliards de tonnes de fret, soit aussi par des dizaines  de milliers de vol quotidiens transportant des milliards de passagers d’un point du globe à un autre. Plus d’un milliard de voitures avalent annuellement plus d’une dizaine de milliers de milliards de km sur un gigantesque réseau routier. Tous ces déplacements, tous ces transports ont de graves conséquences sur l’environnement en perturbant la biocénose de plusieurs biotopes, introduisant par accidents des espèces exogènes envahissantes qui prolifèrent aux dépens des espèces autochtones. 

En résumé et contrairement à ce que certains lobbies essayent de nous faire  croire:
 
                                 Il n’y a pas d’énergie utile propre.

Ainsi les dégâts subis par la biosphère sont proportionnels au cumul de la quantité d’énergie primaire transformée en énergie utile ainsi qu’au cumul d’énergie utile consommée.
 
C'est donc la somme cumulée des activités humaines soutenues par les énergies exogènes, toutes sources confondues, qui perturbe l’équilibre de la biosphère et non l’utilisation d’une source d’énergie particulière.

Ainsi,  la transition énergétique  organisée par nos élites n’a rien d’écologique puisqu’elle  ne vise pas un meilleur équilibre entre l'Homme et son environnement naturel, ni à la protection de ce dernier car elle ne s’oppose pas à la croissance des activités humaines soutenues par les énergies utiles, source de tous nos problèmes environnementaux et même sociaux.
  
Les changements apportés à la biosphère ont entre autres des conséquences sur les climats dans différentes régions du monde, sur l’équilibre de la chaine alimentaire (c’est-à-dire la faune et la flore) et pourrait avoir des conséquences très graves sur la durabilité de notre civilisation.

Mentionnons encore un autre effet des flux d’énergie sur notre civilisation.
Parce-que les activités humaines soutenues par les flux d'énergies utiles  permettent l’augmentation des richesses matérielles donnant accès à la réalisation des rêves les plus fous, personne ou presque ne veut s’en priver ou même les voir diminuer. La tendance naturelle est plutôt de les voir croître constamment car ils multiplient les opportunités d’actions, lesquelles réclament de plus en plus de flux d’énergie afin que ces nouvelles activités puissent fonctionner. A cause de notre insatisfaction permanente, chaque découverte, chaque nouveau produit réclame soit une amélioration, soit  la découverte d’un autre produit ou service dérivé, au nom de la créativité, de la protection intellectuelle, de la course au progrès et de l’augmentation des richesses de la société. C’est d’autant mieux accepté que toutes ces actions augmentent les possibilités d’emplois, tirent les salaires et donc la consommation vers le haut et permet plus de confort, plus de possibilités de distractions, de soins, etc.. Qui s’en plaindrait ? En fait la grande majorité d’entre nous aimerions que cela dure le plus longtemps possible sans avoir les inconvénients des différentes pollutions induites, ce qui n’est pas possible comme nous l’avons vu plus haut.
Même le souhait de durabilité promis par nos élus n’est pas possible. En effet, dans un système fini comme notre planète, on doit s’attendre à ce qu’à un moment donné ces flux ne pourront plus croître. Que se passera-t-il alors à cet instant? Nous verrons dans les exposés 6 et 7, qu’au niveau mondial, nos sociétés risquent de rencontrer des difficultés majeures pour assurer ces flux  croissants d’énergie ce qui risque de mettre en danger la survie même de notre civilisation.
En résumé : le manque de sagesse de notre civilisation met l’humanité face à une situation cornélienne :


Si les flux d’énergies utiles pouvaient croître indéfiniment, comme certaines personnes l’espèrent, notre civilisation risquerait de s’effondrer car, ce qui lui permet d’exister, la biosphère, deviendra à un moment donné incompatible avec sa survie. 
 
Si au contraire les flux d’énergies utiles qui garantissent le développement de nos sociétés civilisées devaient décroître, volontairement ou pas, alors nos sociétés mondialisées s’effondreraient car un système complexe comme notre civilisation est irréversible et ne peut être « détricoté »  vers un niveau durable. Elle ne peut  que s’effondrer.
Ces deux menaces sont réelles. Reste à savoir laquelle nous tombera sur la tête en premier.


Nous reviendrons plus en détails sur ces points au cours des prochains exposés, mais auparavant signalons encore un autre aspect négatif des énergies utiles sur les sociétés humaines.

L’ensemble des énergies utiles perturbe l’équilibre de l’ensemble de l’humanité.
L’ensemble des énergies utiles est à la base de la croissance démographique (voir le 8ièm exposé) et à pratiquement toutes les activités humaines rétribuées. De ce fait, la production et l’utilisation d’énergie utile met en jeu des sommes monétaires considérables qui contribue à faire grossir la masse monétaire mondiale. Cette dernière est colossale et très mal répartie, tant parmi les régions du monde qu’au sein des populations. En conséquence, si les énergies utiles nous aident dans certaines tâches de nos activités rétribuées, la masse monétaire qu’elles génèrent engendre simultanément :

-des tensions géopolitiques entre différentes régions du monde, sources de conflits armés entre ces régions avec leurs cortèges de malheurs et de tragédies.
-des disparités de fortune entre individus produisent la distorsion des pouvoirs. Celui qui détient un pouvoir est en général à haut risque de comportement irrationnel allant parfois  jusqu’au syndrome d’Hubris.  Le pouvoir financier  conduit le plus souvent à des asservissements de tout genre, des injustices sociales, des souffrances psychiques, physiques et sociales exacerbant des troubles du comportement individuel sous l’influence de jalousies, frustrations, humiliations, envies, etc., ainsi que des troubles sociaux pouvant conduire à de tragiques révoltes.

Ainsi il n’est peut-être pas exagéré de dire que la production et l’utilisation d’énergie utile  est, outre la source de toutes les pollutions physique environnementales, aussi la mère de la majorité des discordes entre  « homo sapiens ».
Curieux d’ailleurs que la Science ait attribué l’adjectif « sapiens » pour définir notre espèce. En effet « sapiens » signifie en latin « intelligent, sage, raisonnable, prudent ».  L’est-on vraiment lorsqu’on sait que notre espèce se caractérise plutôt par son insatisfaction permanente, par le culte de l’ego et qu’elle est prête à mourir et faire mourir pour défendre un mythe ou une croyance basée sur du vent ? (Voir à ce sujet le passionnant livre « Sapiens.  Une brève histoire de l’humanité » de  Yuval Noah Harari, publié chez Albin Michel. Si nous avions effectivement des qualités de sapiens, aurions-nous rejeté les lois fondamentales de la Nature pour ne penser qu’à nos intérêts immédiats sans se préoccuper de ceux qui nous entourent et de ceux qui viendront après nous?
Le fait d’avoir su transformer des énergies primaires en énergies utiles  est une forme indéniable d’intelligence. Par contre, le fait de n’avoir pas su nous limiter à l’essentiel, au risque de faire disparaitre notre propre espèce n’est de toutes évidences, ni raisonnable, ni sage, ni prudent.

Mais ce ne sont là que des propos philosophiques qui nous éloignent quelque peu du sujet de l’énergie. Revenons-y avec la notion du rapport de l’énergie reçue sur l’énergie investie EROEI.
 
                                                                                           Lire la suite 4-4