La fin du développement durable (et de notre civilisation)
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                                                 6-4 
Est-ce que les gaz de schiste et les énergies fossiles  non conventionnelles seront la solution d’avenir ?

Beaucoup d’annonces optimistes sont faites par les entreprises chargées d’exploiter ces nouvelles sources d’énergies fossiles.
Les plus optimistes prétendent qu’au niveau mondial, les gaz de schiste et les autres sources d’énergies fossiles non conventionnelles présenteraient un volume aussi important que toutes les énergies fossiles conventionnelles connues à ce jour. Il s'agit bien sûr de volume primaire et non de l’énergie utile qu’il sera possible d’en retirer. Tout porte à penser que le EROEI de ces énergies fossiles non-conventionnels sera faible en particulier si nous incluons dans l’énergie investie l’énergie dépensée pour réparer les dégâts écologiques provoqués par l’exploitation de ces produits.

Considérons deux possibilités:
  • La première accepte les prévisions les plus optimistes des exploitants de ces sources d’énergie
  • La deuxième admet une prévision moins optimiste, vraisemblablement plus proche de la réalité.
Photo
Figure 6-6
La courbe A est celle prévue pour les flux d’énergies utiles procurés par l’exploitation des gisements de pétrole, de gaz et de charbon conventionnels. C’est la même courbe que dans la figure 6-3.

La courbe D représente une estimation approximative et encore une fois très optimiste de l’apport mondial possible des gaz de schistes et autres sources d’énergie fossiles non conventionnelles en flux d’énergie utile.

La courbe D’  est une estimation approximative de l’apport mondial des sources d'énergies fossiles non conventionnelles mais cette fois avec une vision plus pessimiste.

La courbe A+D’  montre la contribution de ces nouveaux apports énergétiques dans l’hypothèse pessimiste et la courbe A+D celle que nous aurions au cas où l’hypothèse optimiste serait correcte.

Deux remarques sur ces courbes. Quel que soit l’hypothèse, optimiste ou pessimiste, le pic du flux d’énergie n’est que peu déplacé: de 30 à 35 ans dans le meilleur des cas, à seulement quelques années dans l’autre. La pente de la décroissance des flux d’énergie après les pics respectifs reste identique.

En conclusion l’apport des gaz de schiste et autres fossiles non conventionnels n'est pas une solution d’avenir. Au prix d’une grave atteinte à l’environnement naturel, ces sources d’énergie ne feront  que retarder le problème de quelques années à deux ou trois décennies sans le résoudre pour autant.

Peut-on alors espérer que de nouvelles sources d'énergie, encore au stade de la recherche comme la fusion nucléaire ou les hydrates de méthanes, pourraient être la solution pour un développement durable.

Voyons cela.

                                                                                                                                                                                 Lire la suite 6-5