La fin du développement durable (et de notre civilisation)
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  • Notre civilisation représente un système complexe.
  • Un système complexe a besoin d'un flux d'énergie pour exister
  • Genèse de la complexité et sa croissance au sein des sociétés civilisées
  • L'évolution de l’Homme durant le néolithique ou genèse de la complexité des sociétés humaines.
  • La complexité ne peut engendrer que plus de complexité pour autant que les flux d'énergie permettant cette croissance soient disponibles.
  • Flux d’énergie requis pour qu’une civilisation naissante soit durable.
  • Quels sont les risques encourus par notre civilisation si l’industrie mondiale était incapable de satisfaire les besoins mondiaux en énergie.
  • Notre système économique mondialisé impose une croissance permanente des activités humaines.
  • Les dommages causés à la biosphère par l’utilisation des énergies utiles et des matières utiles.
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Les dommages causés à la biosphère par l'utilisation des énergies utiles et des matières utiles

Le flux d’énergie utile et le flux de production de matières utiles vont venir nourrir le flux de la production industrielle, absolument nécessaire à la croissance économique, sans laquelle notre système de sociétés ne pourrait exister. L’industrie mondiale a déjà mis sur le marché des millions de produits physico-chimiques représentant des milliards de tonnes de produits plastiques, pharmaceutiques, cosmétiques, électroniques et autres. Selon le principe universel énonçant que rien ne se perd, rien ne se crée mais tout se transforme, ce qui a été fabriqué artificiellement se retrouvera, tôt ou tard, sous une forme ou une autre, dans l’environnement naturel. Beaucoup de ces produits  sont toxiques pour les éléments  et les structures de la biosphère tels les biotopes avec ses  plantes, ses organismes biologiques et  son réseau trophique, y compris bien sûr pour l’Homme. Ces  produits artificiels ne  restent pas là où ils ont été produits, utilisés ou jetés mais se déplacent  sur de grandes distances par l’érosion, les animaux, les poissons, le vent, etc. Certains, comme les métaux lourds, les PCB, les furanes, la dioxine, etc…, ont des demi-vies suffisamment  longues pour permettre leur accumulation dans certains organismes, diminuant soit leur espérance de vie, soit entraînant carrément leur disparition. La contamination de ces organismes peut aussi les rendre impropres à la consommation et ainsi perturber la chaîne alimentaire. Toutes les activités humaines contribuent directement ou indirectement à une forme de pollution comme vous pourrez le lire en cliquant sur ce lien.

Il en est une autre dont on ne parle que rarement : c’est le dérèglement plus ou moins grave de plusieurs biotopes par des espèces envahissantes exogènes.  Pour satisfaire les exigences de l’économie mondialisée, les échanges de biens, de services et de personnes ont nécessité un immense  réseau de transport par mer, air et terre. Il faut savoir que chaque année plus d’un milliard de passagers effectuent des vols internationaux et que des milliards de tonnes sont transportés  sur les mers et les océans. S’ajoute à cela d’autres milliards de tonnes de marchandises transportées par voie fluviale, par la route et le rail.

Dans les ballastes des gros navires, dans les bagages des passagers et dans les  marchandises transportées  se trouvent, volontairement ou involontairement, des espèces potentiellement envahissantes telles des bactéries,  des virus, insectes, animaux et plantes  de toutes sortes qui sont autant d’éléments exogènes à leur point d’arrivée. Certaines espèces peuvent devenir envahissantes et détruire ou perturber gravement des espèces indigènes du biotope récepteur. Elles détruiront plus ou moins gravement la biodiversité et l’équilibre du biotope contaminé. Elles auront aussi  des effets néfastes sur notre chaine alimentaire. Malgré toutes les précautions prises par les autorités internationales le gigantisme des volumes de marchandises transportées ne permet pas un contrôle fin préventif.

Ainsi les activités humaines perturbent son propre biotope, sa chaîne alimentaire et donc aussi  son propre approvisionnement en nourriture.

Aux  méfaits des activités humaines soutenues par l'énergie exogène nous devons encore ajouter:

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